Reportage : Musée « Aux Commerces Anciens » de
Douai la Fontaine (49)
Jeudi 27
septembre 2018, je suis allée visiter le musée des commerces anciens à Doué la
Fontaine, près de Saumur. C’est un musée installé dans les anciennes écuries du
Château du Baron Foullon.
Ce musée retrace
l’histoire du commerce de détail de 1850 à 1950 évoquée avec ses boutiques aux
jolies devantures.
Il présente sur
deux niveaux une vingtaine de boutiques d'autrefois fidèlement reconstituées.
Du petit café à la chapellerie, en passant par l'épicerie ou le
barbier-coiffeur... c'est un émouvant et vivifiant voyage dans le temps ! Les
devantures des boutiques sont de réelles vitrines démontées dans leur ville
d’origine et remontées dans le musée. Les produits présentés dans l’épicerie
sont des produits récupérés entre 1960 et 1980 lors de la constitution de la
collection dans des boutiques fermées depuis longtemps et restées dans « leur
jus ». On retrace ainsi l’histoire de marques toujours présentes dans nos
rayons de supermarché telles que LU, Banania, Phénix, Cadum, St Marc…
Le jeune gérant de
ce musée (qui l’a repris en 2017), pousse le défi jusqu’à accueillir le
visiteur en blouse grise et casquette, habillé comme l’épicier que j’ai connu
dans mon enfance.
Parcourir ces
deux niveaux nous transporte d’un coup chez nos grands-parents, à la ville ou à
la campagne. Pharmacie, épicerie, barbier, fabricant de souliers, de parapluie,
d’armes de chasse, magasin de jouets, bureau de tabac, modiste et chapelier,
bistrot… chaque boutique regorge d’objets et de produits superbement présentés.
Le bistrot
Dans le grenier
Quelques objets emblématiques d’une époque avec leur fiche historique
La rue du commerce. Les boutiques sont
présentées le long d’une rue pavée à l’ancienne.
L’atelier de la modiste
Pour les messieurs
Pour les dames
Les parapluies, les cannes et autres accessoires
La boutique de Jouets
L’épicerie
J’ai visité le
musée en même temps qu’un groupe de séniors en balade dans la région. Chacun a
retrouvé des airs de jeunesse, des chansons de son enfance, et le musée s’est
animé de rires et de chansons.
Le jeune gérant
a fait asseoir tout le monde sur des bancs comme à l’école et a réclamé le
silence grâce à une cloche. Puis pour commencer son exposé il a ouvert
doucement la porte de l’épicerie. Nous avons tous reconnu la fameuse petite
sonnette qui autrefois annonçait le client au commerçant travaillant dans son
arrière-boutique. Puis il nous a raconté notre passé grâce aux produits vendus dans
l’épicerie : le savon, les porte-chaussettes, la lessive, le cirage, le sucre…
La visite se
termine par la boutique du musée dans laquelle on trouve des cartes postales,
des affiches, des jeux anciens réédités, de la vaisselle… et une armoire dédiée
aux productions locales parfumées à la rose.
Le musée est
ouvert de mi-février à mi-décembre. La visite coûte 8 euros. Un livret de
commentaires, de devinettes et de chansons vous est prêté à l’arrivée. A la
sortie, faites un tour dans le parc aux roses.
Vous souhaitez
faire une vitrine miniature sur le thème de l’épicerie, du barbier, de la
modiste… Nul doute que vous trouverez ici l’inspiration indispensable pour
rendre votre vitrine la plus réaliste possible.
Quelques mots sur
Doué la Fontaine et ses roses…
En 1774, Joseph
François Foullon, intendant des finances de Louis XVI et baron de Doué, fait
construire sur ses terres des Minières, à Soulanger, une magnifique demeure
entourée d’un parc de 30 hectares. A cette même époque, le baron créée les pépinières
royales qu’il confie à son jardinier Edmé Crespin Chatenay, qui sera considéré
plus tard comme le premier pépiniériste-rosiériste de Doué la Fontaine.
Le baron meurt sous
la vindicte populaire le 22 juillet 1789 à Paris. Le château fut pillé et tomba
en ruines. Il ne reste aujourd’hui que les écuries et le parc dédié aux roses
qui font aujourd’hui la renommée de Doué la Fontaine.
La filière de
production de rosiers (et de pépinières d’arbres fruitiers et d’ornement) s’est
considérablement développée et représente aujourd’hui la moitié du volume
national de rosiers en racines nues. C’est le 1er bassin de production de roses
en France.
Depuis 1959, la
traditionnelle « Journée de la Rose », au mois de juillet, offre aux visiteurs
une exceptionnelle exposition et mise en scène de roses dans le cadre des
magnifiques Arènes de Doué la Fontaine.
Pour avoir des
conseils de professionnels pour la culture de vos rosiers, voyez le site
www.lamagiedurosier.fr
Dany Tournier
Reportage :
Musée International du Jouet de Pezenas (34)
Lovée au cœur du département de l’Hérault, la
ville de Pézenas abrite un très intéressant musée du jouet.
Dans une suite de hangars quelque peu défraichis, vous trouverez tous ces petits et grands objets qui ont nourri et accompagné nos rêves d’enfants.
Les collections se renouvellent souvent. Cet
été, lors de ma visite, les miniatures se faisaient certes un peu discrètes,
mais deux ou trois vitrines et maisons de poupées valaient le détour.
Les différentes vitrines abritent des jouets de
tous les pays et époques.
Les plus âgés d’entre nous raviverons leurs
souvenirs, et les plus jeunes découvriront un nouvel univers : voitures à
pédales ou miniatures, trains électriques, figurines, jeux de construction,
poupées, peluches et poupons…
Plusieurs jouets mécaniques s’y trouvent
également dont certains japonais, des années 50/60.
J’ai aussi découvert des moules de têtes de
poupées de la marque française Bella, poupées qui ont dû accompagner beaucoup
de ces petites filles que nous serons sans doute toujours un peu !
Dans ce musée multi-générations, les enfants
découvriront à quoi jouaient leurs parents ou grands-parents, bien avant
internet, les réseaux sociaux et les jeux électroniques.
Vous l’avez compris, ceux qui ont gardé leur
âme d’enfant passeront dans cet endroit un moment magique.
Il ne faut pas repartir de Pézenas sans avoir
découvert la vieille ville pleine de charme au riche passé historique, et pour
les gourmands et/ou les curieux sans avoir goûté aux petits pâtés salés/sucrés
de Pézenas.
Marie-Christine
Reportage : Musée Guimet (Paris-75)
Vu a u Musée Guimet à Paris: un modèle réduit d'un ensemble
de pavillons, Canton(?), de la fin du XIX ème siècle, en ivoire sculpté,
estampé, ajouré et coloré.
Plusieurs maquettes du même type furent envoyées par
l'Empereur de Chine en cadeau à Joséphine, épouse du Premier Consul, le futur
Napoléon 1er. Elles furent saisies par un navire de guerre anglais et
demeurèrent, malgré des tractations, au Royaume-Uni. Cette maquette était-elle
déjà arrivée en France? Nous ne le savons pas, mais son origine est, sans
doute, la même.
Les photos ne rendent pas la perspective et le travail de
dentelière de l'ivoire.
Christelle.
La suite de la News dans l'article juste après ....
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